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Mon parcours 

Formations

 

Inspirations

  • La non-dualité
  • La Danse des 5 Rythmes
  • L'haptonomie (la présence)
  • La théorie de l’attachement de Bowlby et les stades du développement.
  • Des livres qui sont plus que des livres : tous les livres de Christiane Singer; Etre + La Joie sans Objet de Jean Klein; De l'Abandon de Eric Baret; Le Processus de la Présence de Michael Brown; L'Acceptation Profonde de Jeff Foster; L'Observation de Soi de Red Hawk; L'aventure intérieure de Darpan; L’éloge de la lucidité d’Ilios Kotsou; Pourquoi croit-on, la psychologie des croyances de Thierry Ripoll

 

Parcours vers la non-dualité  

Je m'appelle Florence et le désir de me lancer dans l'accompagnement est devenu une évidence en 2003. J'ai mis au point cette approche en me basant sur tout ce que j'ai appris en formation, sur mes nombreuses recherches, mais aussi sur mes propres expériences. Le fait d’avoir traversé moi-même le processus de déconstruction de mes systèmes de défense pour m’ouvrir de plus en plus à la présence à ce qui Est et à la non dualité cela m’a permis de développer une connaissance qui part du vécu et non pas du conceptuel. 

Pendant plus de 10 ans j’ai exploré tant de méthodes afin de sortir de mes schémas affectifs répétitifs. Jusqu’à finir épuisée de ce combat et que je cesse de lutter contre ce schéma pour finir par « faire avec ». Tout s’est alors effondré : l’illusion que tout a un sens et que j’ai du contrôle, ma quête, la chercheuse, les questions, mes illusions et croyances. Dans l’acceptation profonde de ce qui était pour moi inacceptable, tout est devenu tellement clair : il n’y a jamais eu rien à atteindre, ni à « guérir » car toute recherche est ancrée dans du refus.

Quand le refus a cessé, il ne restait que le mouvement de la vie tel qu’il se manifeste, et c’est tout simple et ordinaire. Sans contrôle alors l’esprit est simplement ouvert et disponible : le besoin de « savoir » ou d’être détenteur d’une quelconque Vérité est sans intérêt et donc il n’y a plus ni questions ni réponses. Sans certitudes tout est mystère donc insaisissable par la pensée, car la réalité est le mouvement perpétuel, on ne peut donc pas l’enfermer dans une représentation mentale qui est forcément fixe et rigide. Il n’y a alors plus un moi qui cherche à tenir les rênes ou à se fixer sur quelque chose. C’est le vide ou l’absence de représentations mentales. Il n’y a plus de « comment devraient être les choses » ou « ce qu’il faudrait atteindre », il y a juste le mouvement, tel qu’il est à chaque instant. C’est cela l’unité ou la non-séparation : être « Avec » ce mouvement plutôt que de chercher à le contrôler. Alors tout simplement on se fout la paix. J’ai alors réalisé l’extrême richesse des messages de sagesse de la « non-dualité » qui étaient le plus en raisonnance avec tout ce dévoilement intérieur que j’avais traversé. Au final tout est une question d’acceptation de ce qui Est. L’acceptation m’a menée dans le réel avec des effondrements de mes défenses et de mes illusions…

Plus mes illusions s’effondraient plus je voyais que le développement personnel (qui prend racine dans le système de pensée new-age) mène au contraire à de profondes illusions parce qu’il y a un évitement d’affronter la réalité : avec un désir illusoire d’être parfait et d’avoir une vie parfaite. C’est cette recherche de n’obtenir de la vie que ce qui est agréable et confortable et de rejeter tout ce qui est désagréable qui crée la dualité et cela implique du contrôle et de la fixation mentale avec des quêtes sans fin. Cette recherche est aussi basée sur un désir d’atteindre un idéal de soi (un surhomme divin parfait) au lieu de s’accepter tel que l’on est, avec son humanité imparfaite et sa vulnérabilité.

Nietzsche disait avec tant de justesse : « la pire maladie des hommes provient de la façon dont ils ont combattu leurs maux ». Ce qui m’a menée dans une paix profonde c’est de cesser d’éviter de ressentir ce qui est inconfortable pour m’assoir dedans plutôt que de fuir ou contrôler : ce sont juste des vagues… et tout s’en vient puis s’en va spontanément. Aucune n’a plus de valeur qu’une autre, plus rien n’est alors qualifié comme étant spirituel. Qualifier ou évaluer les vagues (en + ou -, haut vs bas, supérieur vs inférieur, l’instant présent ou ce qui ne l’est pas), c’est en réalité un indicateur symptomatique de refus. J’ai alors cessé tous ces soins (surtout tout ce qui est énergétique) qui sont basés sur une recherche de contrôle et malgré tant de belles paroles ce ne sont que des histoires que l’on se raconte.

J’ai donc déconstruit toutes mes propres croyances spirituelles et je me suis intéressée à comprendre comment fonctionnent les croyances : j’ai suivi les parcours de personnes déconverties de leurs croyances spirituelles grâce à Meta de Choc et j’ai découvert les biais cognitifs avec la Tronche en Biais. Mais surtout ce qui m’intéressait c’était de comprendre « pourquoi on croit ce que l’on croit » d’un point de vue psychologique. J’ai réalisé alors que le new age vient prendre appui sur toutes nos fragilités psychologiques comme dans tout processus de manipulation. Cette compréhension m’a menée à distinguer ce qui relève de la conscience de soi de ce qui relève des croyances spirituelles… ces dernières ayant une vraie fonction de défense de soi pour éviter d’affronter ses zones d’ombre (c’est donc du contournement spirituel). J’ai alors créé une chaîne YouTube et des ateliers de groupe pour amener de la clarté, s’ouvrir à la conscience de soi et prendre conscience des dérives du développement personnel et de la « spiritualité » contemporaine.

L’accompagnement non-duel est le fruit de plus de 35 ans de parcours initiatique que je n’ai pu mettre en place que quand j’étais sortie du brouillard, de mes illusions, de mes idéaux, de mes refus, de mes croyances spirituelles et que tout est devenu clair. Réunifier ses opposés à l’intérieur de soi est ce qui mène d’une perception duelle à une perception non-duelle, unitive. C’est alors devenu évident que tout mon approche serait désormais orienté vers l’acceptation et la réunification de ses opposés et la présence avec ce qui Est. Il me tient donc à cœur de transmettre toutes ces réalisations sans chercher à s’améliorer, à devenir une meilleure version de soi ni à s’élever, ni à guérir de quelque chose ou à atteindre un but car toutes ces quêtes du devenir masquent un refus de quelque chose. Il s’agit alors juste de se voir tel que l’on est, de ressentir sans fuir, de constater sans jugement depuis cet espace immobile.